NATURE & CONTENU
Changer la nature politique, la transformer en anthro-politique, voilà le fond, le sujet. Elle n’est rien, si elle n’est pas la volonté réelle de l’humanité, et des peuples. Si elle n’en est pas son reflet. Si elle n’en est pas son intelligence. Si elle n’en est pas l’outil de sa construction.
Si elle n’est pas tout cela à la fois, elle n’est que tyrannie servant une cause cachée, même si ceux qui la portent l’appellent démocratie.
Attention ! L’idée ne devient réalité que par la force organisationnelle qui la matérialise. Elle se concrétise par la quantité d’êtres convaincus qui la soutiennent.
RÉALITÉS COMMUNES
Toutes les 3,5 secondes, une personne meurt de sous-nutrition,
9 010 285 millions par an, dont plus de 3 millions sont des enfants !
Quelle honte ! Quelle infamie ! Comment, où, trouve-t-on la force d’accepter cela, ou de ne pas le voir ?
C’est un holocauste, ces victimes sont brûlées sur l’autel de la spéculation institutionnalisée, de la finance internationale, sans morale, dont la volonté est de voler, par tous les moyens, les fruits du travail. Des monopoles énergétiques et alimentaires, créateurs de fausses pénuries (raretés) qui n’ont qu’un seul but, vendre au plus haut prix. Ils s’approprient la quasi-totalité des richesses produites par l’humanité toute entière.
Si nous continuons à les laisser nous dicter leurs lois, en acceptant leurs orgies à l’échelle du monde, nous ne pourrons que récolter le chômage,
la guerre et la mort. Sans en avoir bénéficié le moins du monde, au contraire, en en ayant subi toutes les contraintes, nous en porterons tous la stigmatisation et la honte, jusqu’à la fin des temps.
Ne voyez aucune théorie du complot derrière ces quelques vérités.
Il n’est pas nécessaire. Il suffit d’abandonner tous les pouvoirs à quelques centaines de personnes dans notre système qui ont le même but, tout s’accaparer, pour que cette convergence involontaire nous mène dans la situation dans laquelle nous sommes. Cet holocauste n’implique pas une table ronde des voleurs institutionnalisés, ni une envie de nuire, mais la simple folie de tout s'approprier dans une frénésie maladive, chacun de leur côté.
IDÉES POUR LE FUTUR
L’avenir ne sera ni à droite ni à gauche. Ni dans leur extrême, ni dans la guerre des sexes ou de celle des âges, ni dans celle entre les créateurs d’entreprises, et des producteurs qui par leur travail concrétisent leurs idées. Il sera dans la nation entière. Dans une entente critique prenant en compte nos différences, qui par l’intelligence et l’intérêt commun se transformeront en complémentarité ; éclairée, appréciée par chacun,
dans son unicité bien sûr, bien comprise et donc bien vécue.
Le futur ne sera pas dans l’augmentation des salaires, sinon d’une façon accessoire, mais dans une juste redistribution des richesses sous la forme d’une participation de chacun au partage des bénéfices.
Notre destinée ne sera pas dans la spéculation ni dans l’appropriation par certains de son outil, la finance internationale. Il sera dans l’interdiction de tous produits spéculatifs à court terme, sans rapport avec un soutien réel aux entreprises.
L’avenir ne se fera pas avec les monopoles, mais contre eux. Qu’ils soient, étatiques ou privés, la lutte contre eux doit être impitoyable. Ceux-ci ne générant que de l’inflation injustifiée et des pseudo-pénuries qui ne favorisent que les voleurs qui les composent. L’avenir doit être dans la concurrence, avec des règles, et des cahiers des charges à la hauteur, pour tout ce qui touche, par nature, au service public et à la Nation.
L’avenir ne sera pas dans l’augmentation de l’âge de la retraite, alors qu’il y a des millions de chômeurs, mais dans le travail, pour tous, jusqu’à soixante ans. Créons le plein-emploi et donnons d’abord de l'activité aux plus jeunes avant de demander aux plus vieux d'y retourner.
Nous sommes gouvernés par des fous manipulés par la finance et par les banques.
L’avenir ne sera pas dans le règlement des agios de la dette. Ni dans le remboursement de celle-ci, qui par des moyens détournés (privatisation à des prix dérisoires, nationalisation à des prix outranciers), eu égard aux bénéfices engrangés entre les deux, a déjà été payée plusieurs fois. L’avenir sera dans son annulation qui mettra un terme à la nature frauduleuse de ces prêts inventés seulement dans le but de voler les États et les communes du monde entier.
L’avenir ne sera pas dans le règlement des conflits entre nations par l'extermination des hommes. Il sera dans l’abolition totale de toutes formes de guerre. En mettant au ban de la société les États et les peuples qui l'utiliseraient. Il n’y a pas de crime de guerre. Elle en est un, pire elle est un assassinat. Seuls la loi et le droit international doivent se voir donner ces prérogatives, sans autres recours. Si la Loi et le droit sont bons pour les particuliers, ils le sont pour les États et les Nations.
L’avenir n’est pas dans les États dont les droits sont plus importants que les droits du peuple. L’avenir est dans les États dont la Constitution dit que les droits de l’état sont identiques aux droits des êtres qui composent la Nation. Comment peut-on accepter que le droit des êtres qui constituent la chose soit inférieur au droit de la chose qu’ils ont constituée ? C’est par ce genre d’entité que les peuples donnent le pouvoir aux tyrans.
L’avenir n’est pas dans une justice qui fait la loi. Le devenir sera dans des tribunaux qui, seulement, punissent en référence à elle. Le législateur, représentant du citoyen, fait la loi. L’exécutif fait appliquer la loi. Le juge sanctionne les fautes avec la marge que lui accorde celle-ci, mais sans interprétation possible. Sinon ce magistrat, qui est élu par personne,
fait la loi et se substitue aux députés, alors qu’en en-tête de leur sentence il est écrit : « au nom du peuple ».
Si vous acceptez ces quelques postulats, évidemment, non exhaustifs, vous êtes des nôtres. Vous avez compris où est l’intérêt des nations et de l’humanité. Rejoignez-nous, faites-en l’écho, et tous ensemble créons un avenir qui sera le nôtre, pas le leur.
Roger MESTRES
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