Une autre politique, pour un autre futur, ou l'Anthropoliticus


 
 
CAPITALISME, CHOIX OU NÉCESSITÉ ?

Le capitalisme n’est pas une création de l’homme. Il est de génération spontanée. Il n’a pas été institué. Il est un passage nécessaire. Il est le résultat obligé des rapports marchands entre les hommes. Il ne peut pas être un choix, et n’en déplaise à certains, nous devons faire avec.
Le rôle du politique est de l’encadrer pour qu’il ne soit pas accaparé par une petite minorité de voleurs. Le capitalisme est un système productif qui n’a de sens que s’il produit toujours plus, pour de plus en plus d’hommes qui peuvent acheter cette production.
Il doit être entretenu par une redistribution constante et mondiale des richesses produites, redistribution, instituée, raisonnable et raisonnée. Cette redistribution des richesses doit permettre de réalimenter le système en demandes productives. C’est son seul vrai carburant et l’essence même de sa survie.
Par nature le capitalisme n’est qu’un système producteur, on ne demande pas à un lion de brouter l’herbe. Il n’est, en soi, pas répartiteur des richesses qu’il produit, l’intelligence de l’homme et la volonté politique, seules, peuvent décider d’une répartition des richesses, permettant la préservation des fonctions normales de la chose.


TOUTES LES ENTITÉS ONT LEURS PARASITES

Le problème est que toutes entités à ses maladies et ses parasites. C’est là que l’intelligence politique doit intervenir. À chaque être, à chaque catégorie, à chaque devenir, nous devons donner des droits et des devoirs, sans exception.
Le capitalisme ne doit pas passer outre. Il doit, lui aussi, avoir des devoirs, notamment, nous devons lui donner celui de faire vivre décemment l’humanité. Cela lui est tout à fait possible, encore faut-il lui donner des règles, et empêcher les malfaiteurs de s’en emparer, pour leurs seuls et outranciers profits.
Certains nous parlent de quelques produits financiers toxiques. Ils nous manipulent, ou sont manipulés, ou n’ont rien compris. Ce sont les bourses, comme elles existent, par la nature des lois qui les régissent qui sont toxiques, compte tenu de tous les possibilités et moyens « légaux », mais illégitimes qu’elles donnent à la spéculation et à l’usure internationale pour s’approprier les moyens de production à bon compte.
Plus aucun pays n’utilise l’étalon or, ces financiers qui régissent le monde, et font voter les lois économiques, ont depuis des décennies fait pression sur les gouvernements pour que la monnaie ne soit plus indexée sur l’or. Cela dans le seul but de pouvoir s’approprier les moyens de production à bon compte, avec du papier. Maintenant que l’appropriation des moyens de production, par ces financiers escrocs est réalisée, et que par la nature même de leurs capitaux et de leur activité, ces moyens de production ne valent plus rien, ces financiers voleurs se réapproprient l’or, avec ce même papier qui a encore moins de valeur que lorsqu’il a été désindexé de l’étalon or, eux le savent déjà évidemment. Lorsqu’ils détiendront la quasi-totalité de l’or, ils renverseront le système, et feront pression sur les gouvernements pour que l’étalon or reprenne sa place. Par leurs procédés frauduleux, ils se seront approprié les moyens de production, avec du papier, et avec ce même papier ils sont en train d’acheter tout l’or, même celui des particuliers, et lorsqu’ils auront réalisé et fini, leur tour de passe-passe, et leurs énormes magouilles, ils détiendront toutes les richesses du monde, et feront de nous leurs esclaves. Ne riez pas vous verrez, l’avenir me donnera raison.
Si les fleurs peuvent, aussi, être butinées par les bourdons, seules les abeilles nous donnent du miel. Dans la nature les bourdons, vue leur quantité, ne peuvent s’accaparer tout le nectar. En économie cela n’est pas vrai, une petite quantité de bourdons s’approprie trop de nectar pour que les abeilles puissent produire leur miel et nous en nourrir.
 


STIGMATISATION DES DÉPASSEMENTS DE BUDGET

Plutôt que de stigmatiser les dépassements de budgets, qui servent le bien-être de l’humanité. Que nos politiques créent une commission de réflexion, dont l’ordre du jour sera de mettre en place, de façon concertée, avec les autres États, ce véritable traitement et cette régulation obligée des échanges, pour agir contre ce fléau qu’est la spéculation internationale. Fléau dévoreur de richesses et stérilisateur du capital.
Ces prêteurs usuriers et spéculateurs de tous poils ont suffisamment profité d’une politique de redistribution des richesses aberrante.
Cela suffit ! Pour eux les jours gras doivent enfin s’arrêter. D’ailleurs, plutôt que de nous en faire pour eux, sur les milliards d’euros, de dollars, ou de yuans, qu’ils ne toucheront plus, nous devrions plutôt nous en faire pour les autres. Ceux dont la situation de déchéance économique entraîne toutes les autres. Déchéance, directement liée aux largesses faites à ces spéculateurs du chaos qui confisquent toutes les richesses et stérilisent le système. 

Roger MESTRES – octobre 2004

 
 







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